CLAUDE MERCIER
Claude MERCIER m’est tout de suite apparu comme une figure majeure de la sculpture du métal d’après-guerre, à l’égal d’Anthony Caro, de César, de Marino di Teana, d’Albert Féraud, de Marta Pan,…
Henry Moore et Alberto Giacometti qui ont encouragé la vocation du jeune sculpteur ne s’y sont pas trompés.
A la qualité parfaite de ses réalisations à la monumentalité évidente même dans ses plus petites maquettes, aux patines oxydées avec une savante alchimie maîtrisée, s’ajoute un sens de l’équilibre et de la dynamique qui singularise l’oeuvre de ce sculpteur qui fête cette année ses quatre vingt dix ans dont bien soixante dix consacrés à l’art.
Parfois signes, formant une calligraphie toute personnelle, parfois subtilement anamorphiques, ses sculptures de laiton soudé, de maillechort et de bronze ouvrent très tôt la voie à un langage moderne du métal.
Et si je me suis attachée très vite à la perfection et à la pureté des formes de ses sculptures, je n’ai pu que m’attacher à l’homme qui m’a généreusement ouvert les portes de son atelier comme il l’avait fait précédemment en honorant de son amitié le photographe Brassaï ou le sculpteur Robert Couturier. Je ne peux donc que me réjouir de l’hommage qui lui est ici rendu. H. G.
Catalogue d’exposition en vente à la galerie.